Croyez-le ou non, il n’existe pas de réponse toute faite à la question apparemment simple “Qu’est-ce qu’un cocu ? L’objectif de ce mini-article sera de définir le mot cocu de manière exhaustive mais cohérente, de manière à donner un clin d’œil à sa définition historique tout en intégrant certains éléments contemporains auxquels il est associé.

cocu ou en anglais :cuckold  (n) /ˈkəkəld,ˈkəkōld/ : un homme soumis (ou un homme avec un côté soumis) qui tire un plaisir masochiste et érotique de sa partenaire féminine ayant des rapports sexuels avec un autre homme.

Cette définition comporte trois éléments clés. Décomposons-les brièvement :

Un homme soumis (ou un homme avec un côté soumis)…

Vous remarquerez que cette définition exige qu’un cocu soit un homme. Ce n’est pas parce que les femmes ne peuvent pas avoir un désir réciproque, mais plutôt parce que les femmes ayant un désir réciproque ont un nom différent.

Le qualificatif “soumis” est nécessaire pour deux raisons.

La première est qu’il permet de clarifier le fait que certains hommes s’identifient comme étant intrinsèquement soumis par nature, et que d’autres hommes n’ont simplement qu’une partie de leur identité qui peut être ou est soumise.
La notion de parties est très importante lorsqu’il s’agit de la nature/identité humaine ; notre véritable “identité” est composée de différentes parties de nous-mêmes.
La deuxième raison de ce qualificatif est qu’il permet de différencier les cocus des hommes qui s’identifient davantage comme des cerfs ou des maris-épouses sexy et qui ne se considèrent en aucune façon comme soumis, mais sont néanmoins capables de tirer du plaisir de leurs femmes qui couchent avec un autre homme. Vous pouvez en savoir plus sur la distinction entre les cerfs/maris-épouses et les cocus dans l’article que j’ai écrit ici.
…qui tire un plaisir masochiste, érotique…
Le plaisir érotique qu’obtient un cocu a un certain élément de masochisme, mais quand j’utilise le mot masochisme, je ne veux pas nécessairement dire qu’il veut être attaché et se faire infliger une douleur physique. Au contraire, la qualité/l’élément masochiste qui imprègne le plaisir érotique d’un cocu est plus psychologique et peut englober de nombreux sentiments auxiliaires (par exemple, la honte, l’humiliation, etc.)
Cet élément implique également que l’homme est conscient de l’infidélité de sa femme ; s’il n’en était pas conscient, il ne pourrait pas en tirer de plaisir, et ne serait donc plus considéré comme cocu selon cette définition.
…de sa partenaire féminine ayant des relations sexuelles avec un autre homme.
Notez que cela n’exige pas qu’une femme soit mariée pour qu’elle puisse “cocufier” son partenaire masculin.
La limite entre le fait de pouvoir officiellement se dire “cocu” sans avoir de qualificatifs (c’est-à-dire partiel, émotionnel, financier, aspirant, gay, etc. Si la partenaire d’un homme a une relation sexuelle avec un autre homme mais que cette relation n’inclut pas de rapport sexuel, il ne serait pas un “cocu” à part entière selon cette définition.
Ce critère exclut qu’un homme soit cocu si sa partenaire féminine a couché avec une autre femme.
Les hommes ne peuvent pas avoir de relations sexuelles avec d’autres hommes au sens de “rapports vaginaux” de la définition du sexe, et ne seraient donc pas considérés comme cocus au même titre que les hommes dont les partenaires féminines ont des relations sexuelles avec d’autres hommes. Au contraire, le qualificatif “gay” serait ajouté au mot “cocu” tout comme les mots “aspirant” ou “émotionnel” devraient être ajoutés au mot “cocu” si certains paramètres de la définition ci-dessus n’étaient pas respectés.

Maintenant que nous avons approfondi les trois composantes de ma définition du mot “cocu”, il convient également de noter que cette définition ne fait aucune remarque sur la nécessité ou non pour un homme d’être un participant volontaire et encourageant à l’infidélité de sa femme pour être considéré comme cocu.

Je tiens à le dire parce que certains dans la communauté soutiennent que si un homme encourage sa partenaire féminine à coucher avec d’autres hommes, il est un esprit et non un cocu. Bien que je ne conteste pas les différences entre les définitions historiques/traditionnelles des mots cocu et wittol, je ne considère pas actuellement ces différences comme suffisamment pertinentes pour justifier la promotion ou l’utilisation de deux mots distincts (comme je le fais pour les cerfs par rapport aux cocus) pour des raisons qui ont trait à la relation que les définitions devraient avoir avec les connotations et les sentiments contemporains.